Accueil » A.Tester » Les sorties cinéma du 9 mars
De Lenny Abrahamson, avec Brie Larson, Jacob Tremblay et Joan Allen.
Durée : 1h58.
Séquestrée depuis des années par un homme qui vient la violer chaque soir, Joy a donné naissance à Jack. Un calvaire innommable et d’autant plus effroyable qu’il est tiré du véritable supplice d’Elisabeth Fritzl. Résultat, un thriller conté du point de vue de Jack, enfant privé de la réalité du monde extérieur. Éprouvant certes, mais avec une force et une intensité rares qui ont saisi l’académie des Oscars au point de le nommer cette année dans la catégorie meilleur film, et de récompenser Brie Larson (déjà incroyable dans States of Grace) de l’Oscar de la meilleure actrice. Même si sa performance est indissociable de celle du petit Jacob Tremblay dont on reparlera.
Note : 4
Seul contre tous
De Peter Landesman, avec Will Smith, Alec Baldwin et Gugu Mbatha-Raw.
Durée : 2h03.
Des révélations loin d’être accueillies avec enthousiasme par la NFL (National Football League) qui cherche par tous les moyens à étouffer l’affaire. Un scandale et un combat acharné décrit ici avec une obsession un peu répétitive, mais brillamment porté par Will Smith, de retour dans un rôle sérieux et même gonflé au pays où le ballon ovale et ses millions de dollars font loi.
Note : 3
Des nouvelles de la planète Mars
De Dominik Moll, avec François Damiens et Vincent Macaigne.
Durée : 1h41.
Rendant service à son ex-femme qui lui confie ses enfants à la dernière minute ou à son collègue de bureau envahissant et dépressif (Vincent Macaigne), Philippe est ce qu’on appelle une bonne pâte. Et c’est tant mieux pour nous, car son empathie sympathique est prétexte à des situations à la fois touchantes et hilarantes, dans cette comédie décalée et savoureuse signée par le réalisateur de Harry, un ami qui vous veut du bien.
Note : 4
The Assassin
De Hou Hsiao-Hsien, avec Shu Qi et Chang Chen.
Durée : 1h45.
Or le gouverneur est son cousin qu’elle a failli épouser. Un casse-tête chinois pour cette meurtrière et pour le spectateur perdu dans cet imbroglio politique, qui ne peut que se raccrocher à la mise en scène de Hou Hsiao-Hsien (Le Voyage du ballon rouge), très lente mais somptueuse, et d’ailleurs récompensée à Cannes.
Note : 2
Louis-Ferdinand Céline
D’Emmanuel Bourdieu, avec Denis Lavant et Géraldine Pailhas.
Durée : 1h37.
1948, accusé de collaboration, le célèbre écrivain Louis-Ferdinand Céline (Denis Lavant) s’est exilé au Danemark avec sa femme (Géraldine Pailhas). Jeune écrivain juif et fan outré du sort réservé à ce génie, Milton Hindus vient à sa rencontre pour tenter de le réhabiliter. Une tâche ardue face à ce Céline présenté ici comme mégalo, parano, antisémite et hystérique, mais trop gesticulant pour brosser de lui un portrait convaincant.
Note : 2